11. Celui qui est le plus grand parmi vous. Par cette conclusion, il montre qu'il ne se disputait pas, à la manière des sophistes, sur les mots, mais, au contraire, se tournait vers le fait, qu'aucun homme, par oubli de son rang, pourrait réclamer plus qu'il ne convenait. Il déclare donc que le plus grand honneur dans l'Église n'est pas le gouvernement, mais le service. Quiconque se tient dans cette limite, quel que soit le titre qu'il porte, n'enlève rien ni à Dieu ni au Christ; car, d'autre part, il ne sert à rien de prendre le nom d'un serviteur dans le but de dissimuler ce pouvoir qui diminue l'autorité du Christ en tant que Maître. Car à quoi sert le Pape, lorsqu'il s'apprête à opprimer des âmes misérables par des lois tyranniques, commence par se désigner lui-même serviteur des serviteurs de Dieu, mais pour insulter Dieu ouvertement et pratiquer des moqueries honteuses sur les hommes? Maintenant, bien que le Christ n'insiste pas sur les mots, il interdit strictement à ses disciples d'aspirer ou de désirer s'élever plus haut que de jouir des relations fraternelles sur un pied d'égalité sous le Père céleste, et charge ceux qui occupent des places d'honneur de se conduire en serviteurs. d'autres. Il ajoute cette déclaration remarquable qui a été expliquée précédemment, (92) celui qui s'abaisse lui-même sera exalté.

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