2. Les enfants de Gad et les enfants de Ruben sont venus. Leur demande était apparemment raisonnable, que, puisque Dieu avait chassé les habitants de la terre et que sa fertilité les avait invités à y habiter, la possession de ces champs vides et déserts ne devait pas être niée leur. Leur modestie aussi était louable, en ce qu'ils ne se détachent ni du peuple, ni ne s'emparent séditieusement et violemment des lieux qui leur convenaient si bien; mais cherchez à les obtenir avec la permission de Moïse et des anciens, comme s'ils soumettaient leur cause à leur décision. Mais comme je viens de le dire, leur intérêt personnel s'était tellement emparé de leur esprit, que le point principal ne leur vint pas à l'esprit, à savoir que le pays de Canaan était placé devant eux tous, afin qu'ils puissent y habiter ensemble. séparé des nations païennes; et, encore une fois, qu'il était injuste pour eux non seulement de jouir du repos, pendant que les autres se battaient, mais aussi de s'installer dans une habitation assurée et paisible, tandis que les dix tribus progressaient encore à la conquête de la terre promise.

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