27. Tout cela vous attend Le prophète décrit ici encore Dieu comme agissant le rôle de le maître d'une maison, et un père nourricier envers toutes sortes de créatures vivantes, en les pourvoyant généreusement. Il avait déjà dit que Dieu a fait pousser de la nourriture sur les montagnes pour le soutien du bétail, et que la nourriture est donnée aux lions mêmes par la main du même Dieu, bien qu'ils vivent de proies. Maintenant, il amplifie cette merveille de la bienfaisance divine par une circonstance supplémentaire. Alors que les différentes espèces de créatures vivantes sont presque innombrables, et que le nombre dans chaque espèce est si grand, il n'y en a pas encore une qui n'ait pas besoin de nourriture quotidienne. Le sens alors de l'expression, Tout vous attend, est qu'ils ne pourraient pas continuer d'exister même pendant quelques jours, à moins que Dieu ne leur fournisse besoin quotidien, et de nourrir chacun d'eux en particulier. Nous voyons ainsi pourquoi il y a une si grande diversité de fruits; car Dieu assigne et nomme à chaque espèce de créatures vivantes la nourriture qui leur convient et qui leur convient. Les bêtes brutes ne sont en effet pas douées de raison et de jugement pour chercher la provision de leurs besoins auprès de Dieu, mais se penchant vers la terre, elles cherchent à se remplir de nourriture; encore le prophète parle avec convenance, quand il les représente comme attendant Dieu; car leur faim doit être soulagée par sa générosité, sinon ils mourraient bientôt. La spécification de la saison où Dieu leur fournit de la nourriture n'est pas non plus superflue, puisque Dieu leur réserve, afin qu'ils puissent avoir les moyens de subsistance pendant la tout le cours de l'année. Alors que la terre en hiver ferme ses intestins, que deviendraient-ils s'il ne leur fournissait pas de nourriture pendant longtemps? Le miracle est donc d'autant plus grand des circonstances que Dieu, en rendant la terre féconde à des saisons déterminées, étend ainsi sa bénédiction au reste de l'année qui nous menace de faim et de famine. À quel point serions-nous malheureux quand la terre en hiver ferment ses richesses, si nos cœurs n'étaient pas acclamés par l'espoir d'un nouvel accroissement? En ce sens, le psalmiste affirme à juste titre que Dieu ouvre la main Si le blé poussait chaque jour, la providence de Dieu ne serait pas aussi manifeste. Mais quand la terre devient stérile, c'est comme si Dieu lui fermait la main. D'où il suit que, quand il la rend féconde, il tend pour ainsi dire la main du ciel pour nous donner à manger. Maintenant, s'il fournit aux bêtes sauvages et brutes de la nourriture en temps voulu, par lequel elles sont nourries pleinement, sa bénédiction sera sans doute pour nous comme une source inépuisable d'abondance, à condition que nous ne l'empêchions pas nous-mêmes de couler vers nous par notre incrédulité.

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