25. Grande est cette mer, et large en étendue Après avoir traité des preuves qui la terre offre la gloire de Dieu, le prophète descend dans la mer et nous enseigne que c'est un nouveau miroir dans lequel peuvent être vus la puissance et la sagesse divines. Bien que la mer n'ait pas été habitée par des poissons, la simple vue de son immensité exciterait notre émerveillement, surtout quand à un moment elle se gonfle avec les vents et les tempêtes, tandis qu'à une autre elle est calme et imperturbable. Encore une fois, bien que la navigation soit un art qui a été acquis par l'habileté des hommes, elle dépend cependant de la providence de Dieu, qui a accordé aux hommes un passage dans les profondeurs puissantes. Mais l'abondance et la variété des poissons rehaussent dans une large mesure la gloire de Dieu dans la mer. Parmi ceux-ci, le psalmiste célèbre surtout le léviathan ou la baleine (196) parce que cet animal, bien qu'il n'y en ait pas eu plus, présente à notre avis une preuve suffisante, oui, plus qu'une preuve suffisante de la terrible puissance de Dieu, et pour la même raison, nous en avons un récit prolongé dans le livre de Job. Alors que ses mouvements non seulement jettent la mer dans une grande agitation, mais frappent aussi avec inquiétude le cœur des hommes, le prophète, par le mot sport, laisse entendre que ce sont ses les mouvements ne sont que du sport dans le respect de Dieu; comme s'il avait dit: La mer est donnée aux léviathans, comme champ où s'exercer.

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