20. Le roi l'envoya et le délia Le psalmiste célèbre en haut la délivrance de Joseph ; car la puissance singulière de Dieu était manifestement manifestée dans une affaire si incroyable. Qu'y a-t-il de plus rare que pour un monarque le plus puissant de faire sortir un étranger de prison pour le constituer souverain sur tout son royaume, et de l'élever à un rang d'honneur, juste derrière lui? L'expression au verset 22, pour lier ses princes, est communément expliquée comme impliquant que Joseph était investi de la souveraineté principale dans l'administration du gouvernement, de sorte qu'il pouvait jeter en prison, à son gré, même les nobles du royaume. D'autres, qui conçoivent cette interprétation comme quelque peu dure, dérivent le verbe לאסור, lesor, que Moïse emploie, et non de אסר, asar, qui signifie lier, mais de יסר, yasar, qui signifie instruire, en changeant la lettre י, yod, dans א, aleph. (218) Mais je suis surpris qu'aucun d'eux n'ait perçu la métaphore contenue dans ce mot, c'est-à-dire que Joseph soutenait les seigneurs d'Egypte se sont liés à lui à son gré, ou soumis à sa puissance. Ce dont il est question ici, ce n’est pas les entraves, mais le lien ou l’obligation d’obéissance, les princes et tous les autres étant dépendants de sa volonté. L’expression, qui s’ajoute un peu après, pour enseigner la sagesse à ses aînés, montre que Joseph n’a pas résisté comme un tyran, chose difficile et rare comme elle est pour les hommes, lorsqu'ils sont investis d'un pouvoir souverain, de ne pas laisser libre cours à leur propre humeur: mais qu'il était une règle et un modèle, même pour le chef d'entre eux, dans le haut degré de discrétion qu'il a illustré en administrant le affaires d'État.

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