31. Il a parlé, et il y a eu un essaim de mouches Par le mot spake le psalmiste laisse entendre que les mouches et poux n'est pas sorti par hasard. Le commandement, nous le savons, a été prononcé par la bouche de Moïse; car bien que Dieu eût pu lui-même donner le commandement, il interposa Moïse comme son héraut. Dieu, cependant, ne donnait pas moins d'efficacité à sa parole, quand il commandait qu'elle soit prononcée par un homme, que s'il avait lui-même tonné du ciel. Lorsque le ministre exécute fidèlement sa commission, en ne parlant que de ce que Dieu met dans sa bouche, la puissance intérieure du Saint-Esprit se joint à sa voix extérieure. Ici encore, il est à remarquer que les Égyptiens étaient affligés de la plaie des mouches et des poux, que Dieu, avec la plus grande ignominie, pourrait maîtriser leur rébellion et leur obstination. Quand on dit qu'il leur a donné la grêle pour la pluie, cela dénote une grêle d'une violence si effroyable qu'elle ne peut être attribuée à des causes naturelles. Il est probable que l'Egypte ne soit pas aussi sujette à ce désagrément que d'autres pays, et elle est très rarement visitée même avec la pluie, arrosée par le Nil. Cela fit paraître aux Egyptiens le plus merveilleux que leur pays soit frappé de grêle. Pour rendre cette calamité encore plus terrible, Dieu y mêla aussi le feu. La grêle s'accompagna donc d'un tourbillon orageux, afin que les Égyptiens qui s'étaient endurcis contre les autres miracles, inspirés de terreur, sachent qu'ils avaient affaire à Dieu.

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