3 Heureux ceux qui gardent le jugement Je fais une distinction entre ce verset et le verset précédent, et pourtant afin de préserver la connexion entre eux. Car le prophète, ayant déclaré que l'ampleur de la puissance de Dieu était telle qu'aucune langue ne pouvait prononcer toutes ses louanges, dit maintenant que les louanges de la lèvre ne sont tout simplement pas acceptables pour Dieu, mais que le concours du cœur est indispensable, non , que même l'ensemble de notre conduite doit être à l'unisson avec cet exercice. Maintenant, quand il commande pour la première fois de garder son jugement, puis de travailler avec droiture, il donne nous une brève description de la véritable piété. Je ne doute pas que dans la première clause il décrit l'affection sincère du cœur, et que, dans la seconde, il se réfère à des œuvres extérieures. Car nous savons qu'il n'y a rien d'autre que la simple ombre de la justice, à moins qu'un homme ne se consacre cordialement à la pratique de l'honnêteté. Il a besoin de persévérance, aussi, afin que personne ne puisse imaginer qu'il s'est acquitté de ce devoir correctement, à l'exception de celui dont le but constant et continu est de vivre dans la droiture et la justice. Nous n'en voyons pas quelques-uns qui n'ont qu'une profession vide de sens; d'autres montrent des signes de vertu, mais ne maintiennent pas une conduite cohérente.

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