9 Il a distribué, il a donné aux pauvres Une fois de plus, il affirme que les justes ne perdez jamais le fruit et la récompense de leur libéralité. Et d'abord, en dispersant, le prophète laisse entendre qu'ils n'ont pas donné avec parcimonie et à contrecœur, comme certains le font qui s'imaginent qu'ils s'acquittent de leur devoir envers les pauvres lorsqu'ils leur distribuer une petite bouchée de pain, mais qu'ils donnent généreusement selon la nécessité et leurs moyens le permettent; car il peut arriver qu'un cœur libéral ne possède pas une grande partie des richesses de ce monde. Tout ce que veut dire le prophète, c'est qu'ils ne sont jamais assez parcimonieux pour ne pas être toujours prêts à distribuer selon leurs moyens. Ensuite il ajoute: ils donnent aux pauvres, ce qui signifie qu'ils n'accordent pas leur charité au hasard, mais satisfont avec prudence et discrétion aux besoins des nécessiteux. Nous sommes conscients que les dépenses inutiles et superflues pour l'ostentation sont fréquemment louées par le monde; et, par conséquent, une plus grande quantité des bonnes choses de cette vie est gaspillée dans le luxe et l'ambition que n'est dispensée dans la charité prudemment accordée. Le prophète nous enseigne que l'éloge qui appartient à la libéralité ne consiste pas à distribuer nos biens sans aucun égard aux objets auxquels ils sont conférés et aux buts auxquels ils sont appliqués, mais à soulager les besoins de ce qui est vraiment nécessaire, et dans l'argent dépensé pour des choses convenables et licites. Ce passage est cité par Paul, (2 Corinthiens 9:9) dans lequel il nous informe qu'il est facile pour Dieu de nous bénir avec abondance, afin que nous puissions exercer notre générosité librement, délibérément et impartialement, et cela s'accorde le mieux avec le dessein du prophète. La clause suivante, sa droiture dure à jamais, est susceptible de deux interprétations. Cette ambition immodérée qui pousse les impies à gaspiller leurs biens ne mérite pas le nom de vertu. On peut donc dire avec justesse que c'est un cours uniforme de libéralité qui est ici loué par le prophète, selon ce qu'il avait autrefois observé, que les justes gèrent leurs affaires avec discrétion. Si quelqu'un préfère se référer au fruit de la justice, je n'ai aucune objection. Et, en effet, cela semble être une répétition de la même phrase qui nous a récemment signalés. Alors le prophète montre comment Dieu par ses bienfaits préserve la gloire de cette justice qui est due à leur libéralité, et ne les déçoit pas de leur récompense, en ce qu'il exalte de plus en plus leur corne, c'est-à-dire leur puissance ou leur prospérité. .

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