12. Que dois-je rendre à Jéhovah? Il s'exclame maintenant avec une admiration dévouée, que la multitude des bienfaits de Dieu était plus grand qu'il ne pouvait trouver un langage pour exprimer les émotions reconnaissantes de son cœur. La question est catégorique, Que dois-je rendre? et importe, que ce n'était pas le désir, mais les moyens, dont il était dépourvu, de lui permettre de rendre grâce à Dieu. Reconnaissant son incapacité, il adopte le seul moyen en son pouvoir, en vantant le plus haut possible la grâce de Dieu. «Je suis extrêmement désireux de remplir mon devoir, mais quand je regarde autour de moi, je ne trouve rien qui puisse prouver une récompense adéquate. Certains comprennent la phrase, sur moi, pour insinuer que David avait le souvenir de tous les avantages que Dieu lui a accordés profondément gravés dans son esprit. D'autres, avec la LXX., Fournissent la particule pour: Que dois-je rendre à Jéhovah pour tous ses bienfaits envers moi? Mais il vaut bien mieux faire de la première clause du verset une phrase complète, en mettant un point après Jéhovah. Parce qu'après avoir avoué son incompétence, ou plutôt n'avoir rien à offrir à Dieu comme compensation suffisante de ses bénéfices, il ajoute en même temps en confirmation qu'il a été soumis à de telles obligations , non pas par une seule série d'avantages, mais par une variété d'avantages innombrables. "Il n'y a aucun avantage pour lequel Dieu ne m'a pas fait de moi un débiteur envers lui, comment aurais-je les moyens de le rembourser pour eux?" Toute récompense lui manquant, il a recours à une expression d'action de grâces comme le seul retour dont il sait qu'il sera acceptable à Dieu. L’exemple de David dans ce cas nous apprend à ne pas traiter les bienfaits de Dieu à la légère ou avec insouciance, car si nous les estimons en fonction de leur valeur, la seule pensée d’eux devrait nous remplir d’admiration. Il n’y en a pas un d’entre nous qui n’ait accumulé les avantages de Dieu. Mais notre orgueil, qui nous entraîne dans des théories extravagantes, nous fait oublier cette doctrine même, qui doit néanmoins retenir notre attention sans relâche. Et la générosité de Dieu envers nous mérite d’autant plus d’éloges, qu’il n’attend aucune récompense de notre part, ni ne peut en recevoir, car il n’a besoin de rien et nous sommes pauvres et dépourvus de tout.

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