12. Célébrez Jéhovah, ô Jérusalem! Après avoir parlé en général des miséricordes de Dieu, il adresse à nouveau son discours au peuple du Seigneur, qui seul, comme nous l'avons déjà remarqué, peut l'apprécier, les invitant à reconnaître avec reconnaissance les bénédictions sur lequel d'autres émeutes sans reconnaissance. Sous le nom de Jérusalem, il comprend toute l'Église, car à cet endroit les fidèles tenaient alors leurs assemblées religieuses, et se rassemblaient pour ainsi dire selon la norme de le Seigneur. Bien qu'il reprenne ensuite l'occasion de parler du gouvernement du monde dans son ensemble, il commémore ici la bonté de Dieu manifestée à son propre peuple, en protégeant sa propre Église, en la chérissant abondamment, en l'enrichissant abondamment de toutes les bénédictions, et le préservant dans la paix et la sécurité de tout mal. Quand il dit que les barreaux des portes sont renforcés par Dieu, il veut dire que la ville sainte était parfaitement gardée par lui de toute crainte d'attaque hostile. Au même effet est l'autre expression qui vient après - que toutes ses limites ont été faites la paix Les ennemis étaient sous la contrainte divine afin de ne causer aucune perturbation ou confusion. Non pas que l'Église soit toujours dans un état de paix dans toute son étendue et à l'abri des attaques, mais que Dieu, d'une manière visible, étend sa main pour repousser ces assauts, et elle peut surveiller en toute sécurité l'ensemble de ses ennemis. Une signification plus étendue peut en effet être donnée au terme paix , qui est souvent pris pour signifier une condition heureuse et prospère. Mais comme il est fait mention des bornes , le premier sens semble le plus approprié. On parle ensuite de la bénédiction de Dieu dont jouit à l'intérieur, consistant en ceci que les citoyens y habitent avec prospérité et bonheur, et y sont abondamment nourris, jusqu'à satiété; ce qui ne veut pas dire que les enfants de Dieu se vautrent toujours dans l'abondance. Cela pourrait être le moyen de les corrompre, enclins que notre nature est à la déraison; mais cela suggère qu'ils reconnaissent plus clairement la libéralité de Dieu dans leur nourriture quotidienne que les autres qui veulent la foi, et que soit l'abondance rend aveugle, soit la pauvreté vexe avec une inquiétude déplorable, ou la convoitise s'enflamme avec un désir qui ne peut jamais être satisfait. La faveur paternelle de Dieu s’est manifestée plus particulièrement à nos pères sous la loi dans l’abondance des dispositions temporelles, il fallait les conduire en avant vers quelque chose de supérieur par l’élémentaire.

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