1. Jugez-moi, ô Jéhovah! Je viens de dire que David s'est livré au jugement de Dieu, parce qu'il n'a trouvé ni équité ni humanité parmi les hommes. Le mot hébreu qui est rendu au juge , signifie entreprendre la connaissance d'une cause. Le sens ici, par conséquent, est comme si David appelait Dieu à être le défenseur de son droit. (567) Quand Dieu nous laisse pour un temps aux blessures et à la pétulance de nos ennemis, il semble négliger notre cause; mais quand il les retient de nous assaillir à leur gré, il démontre clairement que la défense de notre cause est l'objet de ses soins. Apprenons donc de l’exemple de David, lorsque nous sommes dépourvus de l’aide de l’homme, à recourir au siège du jugement de Dieu et à compter sur sa protection. La clause qui suit est expliquée de diverses manières par des interprètes. Certains l'ont lu en relation avec la première clause, Jude, ô Jéhovah! parce que j'ai marché dans mon intégrité; mais d'autres se réfèrent à la dernière clause, Parce que j'ai marché dans mon intégrité, je ne trébucherai donc pas. À mon avis, il peut être correctement connecté aux deux. Comme il appartient à Dieu de maintenir et de défendre des causes justes, le psalmiste, en le constituant son défenseur, le convoque comme témoin de son intégrité et de sa confiance, et conçoit ainsi l'espoir d'obtenir son aide. Si, au contraire, quelqu'un pense que les clauses doivent être séparées, il semble fort probable que cette phrase, me juge, Seigneur! doit être lu par lui-même; et ensuite que la deuxième prière suive, que Dieu ne lui permettrait pas de trébucher, parce qu'il s'était comporté de manière inoffensive et droite, etc. Mais il y a une force dans le pronom possessif my, que les interprètes ont négligé. Car David ne se contente pas d'affirmer qu'il avait été debout, mais qu'il avait constamment procédé dans une course verticale, sans être chassé de son but, quelle que soit la puissance des dispositifs par lesquels il avait été assailli. Quand des hommes méchants nous attaquent en vue de nous accabler, soit par la force, soit par la fraude, nous savons combien il est difficile de conserver toujours la même force. Nous plaçons notre espoir de victoire en nous efforçant résolument et vigoureusement d'opposer la force à la force et l'art à l'art. Et c'est une tentation qui affecte d'autant plus les hommes honnêtes et stables, qui sont par ailleurs zélés de bien faire, lorsque la cruauté de leurs ennemis les oblige à se détourner du droit chemin. Tirons donc les leçons de l'exemple de David, même lorsqu'une opportunité de blesser nos ennemis nous est offerte, et lorsque par diverses méthodes ils nous forcent et nous provoquent, à rester fermes dans notre voie, et à ne pas souffrir d'être détournés dans de toute manière de persévérer dans le chemin de notre intégrité.

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