10 Soyez tranquille, et sachez que je suis Dieu Le psalmiste semble maintenant tourner son discours aux ennemis du peuple de Dieu, qui se livrent à leur soif de mal et se vengent d'eux: car en faisant du tort aux saints, ils ne considèrent pas qu'ils font la guerre à Dieu. S'imaginant qu'ils n'ont affaire qu'à des hommes, ils les assaillent par présomption, et c'est pourquoi le prophète réprime ici leur insolence; et pour que son discours ait le plus de poids, il présente Dieu lui-même comme leur parlant. En premier lieu, il leur demande d'être tranquilles, afin qu'ils sachent qu'il est Dieu; car nous voyons que lorsque les hommes sont emportés sans considération, ils dépassent toutes les limites et toutes les mesures. En conséquence, le prophète exige à juste titre que les ennemis de l'Église se taisent et se taisent, de sorte que lorsque leur colère est apaisée, ils puissent percevoir qu'ils combattent contre Dieu. Nous avons dans le quatrième psaume, au quatrième verset, un sentiment quelque peu similaire: «Tenez-vous en admiration et ne péchez pas: communiez avec votre propre cœur sur votre lit, et restez tranquille. En bref, le psalmiste exhorte le monde à soumettre et retenir leurs affections turbulentes, et à céder au Dieu d'Israël la gloire qu'il mérite; et il les avertit que s'ils agissent comme des fous, sa puissance n'est pas enfermée dans les limites étroites de la Judée, et qu'il ne sera pas difficile pour lui d'étendre son bras au loin vers les Gentils et les nations païennes, que il peut se glorifier dans chaque pays. En conclusion, il répète ce qu'il avait déjà dit, que Dieu a plus qu'assez, à la fois d'armes et de force, pour préserver et défendre son Église qu'il a adoptée.

Continue après la publicité
Continue après la publicité