1. Frappez dans vos mains, tous les peuples Comme le psalmiste exige les nations, en signe de leur joie et de leur action de grâce; à Dieu, pour applaudir, ou plutôt pour les exhorter à une joie plus qu'ordinaire, dont la véhémence éclate et se manifeste par des expressions extérieures, il est certain qu'il parle ici de la délivrance que Dieu avait opérée pour eux. Si Dieu avait érigé parmi les Gentils un royaume formidable, cela aurait plutôt privé de tout leur courage et les accabler de désespoir, plutôt que de leur donner de la matière à chanter et à sauter de joie. D'ailleurs, l'écrivain inspiré ne traite pas ici de quelques bénédictions communes ou ordinaires de Dieu; mais de telles bénédictions qui rempliront le monde entier d'une joie incroyable et susciteront l'esprit de tous les hommes pour célébrer les louanges de Dieu. Ce qu'il ajoute peu après, que toutes les nations ont été soumises à Israël, doit donc nécessairement être compris non pas comme une soumission servile, mais comme une soumission qui est plus excellente et plus à désirer que tous les royaumes de la monde. Ce ne serait pas naturel pour ceux qui sont soumis et amenés à se soumettre par la force et la peur de sauter de joie. De nombreuses nations étaient tributaires de David et de son fils Salomon; mais tant qu'ils l'étaient, ils ne cessaient pas, en même temps, de murmurer, et portaient impatiemment le joug qui leur était imposé, tant ils étaient loin de rendre grâce à Dieu d'un cœur joyeux et joyeux.

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