7. Mon cœur est préparé, ô Dieu! (344) Certains lisent corrigé, ou confirmé, et le mot hébreu נכון, nacon, porte cette signification ainsi que l'autre. Si nous l'adoptons, nous devons comprendre David comme disant qu'il avait bien et dûment médité sur les louanges qu'il allait offrir; qu'il ne s'est pas précipité dans une décharge précipitée et superficielle de ce service, comme trop de gens ont tendance à le faire, mais qu'il s'y est adressé avec un cœur ferme. Je préfère cependant l'autre traduction, qui porte qu'il était prêt à entrer au service avec toute la gaieté et la cordialité. Et bien que, partout où cet esprit se fait réellement sentir, il conduira à la constance de l'exercice religieux, il n'est pas sans importance que le lecteur soit informé de la force du mot qui est ici employé en hébreu. Le cœur prêt est ici opposé par David au simple discours de l'hypocrite, d'une part, et au service mort ou paresseux, d'autre part. Il s'adressa à ce sacrifice volontaire avec une sincère ferveur d'esprit, rejetant la paresse et tout ce qui pouvait prouver une entrave au devoir.

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