16. Répondez-moi, ô Jéhovah! car ta miséricorde est bonne. L'appel qu'il fait ici à la miséricorde et à la compassion de Dieu est une preuve de l'état de détresse dans lequel il a été amené. Il ne fait aucun doute qu'il a subi un conflit épouvantable, quand il a eu recours à ceux-ci comme seul moyen de sa sécurité. Il est très difficile de croire que Dieu est miséricordieux envers nous quand il est en colère contre nous, et qu'il est près de nous quand il s'est retiré de nous. David, conscient de cela, apporte à son regard un sujet qu'il peut opposer à cette méfiance, et en plaidant pour l'exercice de la miséricorde et des grandes compassions de Dieu à son égard, montre que la seule considération qui lui inspirait l'espérance était la caractère bienveillant et miséricordieux de Dieu. Quand il dit, peu de temps après, Regarde-moi, c'est une prière que Dieu rende manifeste en acte même qu'il l'avait entendu en lui accordant son secours . Dans le verset suivant, il prononce une prière similaire. Et en répétant si souvent les mêmes choses, il déclare à la fois l'amertume de sa douleur et l'ardeur de ses désirs. Lorsqu'il supplie Dieu de ne pas cacher son visage, ce n'est pas par appréhension qu'il entretenait d'être rejeté, mais parce que ceux qui sont opprimés par les calamités ne peuvent éviter d'être agité et distrait par l'inquiétude mentale. Mais comme Dieu, d'une manière particulière, invite ses serviteurs à lui, David avoue qu'il est l'un des leurs. En parlant ainsi, comme je l'ai déjà montré, et j'aurai par la suite l'occasion de le dire plus longuement, il ne se vante pas de services pour lesquels il pourrait préférer toute prétention à une récompense divine, mais dépend plutôt de l'élection gratuite de Dieu. ; bien que, en même temps, il doit être compris comme présentant le service qu'il avait fidèlement rendu à Dieu par qui il a été appelé, comme une preuve de sa piété.

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