10. Car mes ennemis ont dit de moi, etc. Il plaide, comme argument avec Dieu pour lui montrer la miséricorde, la circonstance supplémentaire, que les méchants ont pris une plus grande licence à le persécuter cruellement, de la croyance qu'ils entretenaient qu'il était rejeté et abandonné de Dieu. Les hommes les plus modestes, comme nous le savons tous, deviennent plus audacieux et audacieux, quand, en tourmentant les innocents, ils s'imaginent qu'il s'agit là d'une question dans laquelle ils n'ont pas du tout à traiter avec Dieu. Non seulement ils sont encouragés par l'espoir de s'échapper impunis; mais ils se vantent aussi que tout s'accomplit selon leurs désirs, quand aucun obstacle ne se présente pour contenir leurs mauvais désirs. Ce qui est arrivé à David à ce moment-là est presque l'expérience ordinaire des enfants de Dieu; c'est-à-dire que les méchants, une fois qu'ils en viennent à croire que c'est par la volonté de Dieu que son peuple leur est exposé pour une proie, se donnent une licence incontrôlée en leur faisant du mal. Ne mesurant la faveur de Dieu qu'en fonction de la condition actuelle des hommes, ils conçoivent que tous ceux dont il souffre d'être affligés sont méprisés, abandonnés et rejetés par lui. Telle étant leur persuasion, ils s'encouragent et se stimulent mutuellement à pratiquer tout ce qui les harcèle et les blesse, comme des personnes qui n'en ont pas pour entreprendre et venger leur cause. Mais cette procédure (109) insultante et insultante de leur part doit encourager nos cœurs, car la gloire de Dieu exige que les promesses qu'il a si souvent faites secourir les pauvres et les affligés doit être effectivement réalisé. Les impies peuvent se flatter de l'espoir d'obtenir pardon de sa part; mais cette imagination insensée ne diminue en rien la criminalité de leur conduite. Au contraire, ils font un double tort à Dieu, en lui enlevant ce qui lui appartient spécialement.

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