16. Une poignée de maïs doit être (142 ) dans la terre au sommet des montagnes. L'opinion de ceux qui prennent une poignée (143) pour une petite partie semble bien fondée. Ils pensent que par les deux circonstances évoquées ici, une fertilité rare et inhabituelle est indiquée. Seule une très petite quantité de blé, pas même plus qu'un homme ne peut tenir dans la paume de sa main, a été semée, et cela même sur les sommets des montagnes, qui sont généralement loin d'être fructueuses; et pourtant si abondante sera l'augmentation, que les épis onduleront et bruisseront dans les vents comme les arbres du Liban. Je ne sais cependant pas si une comparaison aussi raffinée entre le temps des semences et la récolte est du tout voulue par David. Ses paroles peuvent être considérées plus simplement comme indiquant que la fertilité sera si grande, si abondante le produit du blé que les sommets des montagnes donneront, qu'il pourra être récolté à pleine main. Cette figure représente la grande abondance de toutes les bonnes choses qui, grâce à la bénédiction de Dieu, seraient appréciées sous le règne de Christ. A cela s'ajoute l'augmentation des enfants. Non seulement la terre produirait en abondance toutes sortes de fruits, mais les villes et villages aussi seraient féconds dans la production d'hommes: Et ils sortiront (144) de la ville comme l'herbe de la terre J'ai préféré traduire le mot Liban dans le cas génitif au lieu du nominatif; car la métonomie de mettre le nom de la montagne, le Liban, pour les arbres qui y sont renoncés par d'autres, est un peu dure.

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