22. Levez-vous, ô Dieu! plaide ta cause. Les juifs pieux supplient à nouveau Dieu de monter à son siège de jugement. On dit alors qu'il se lève , quand, après avoir longtemps exercé sa patience, il montre, en fait, qu'il n'a pas oublié sa fonction de juge. Pour l'amener plus facilement à entreprendre cette cause, ils lui demandent de conserver son droit. Seigneur, comme s'ils l'avaient dit, puisque l'affaire en question est ce qui te concerne particulièrement; il n'est pas temps pour toi de rester inactif. Ils déclarent, en même temps, comment c'était, dans un sens particulier, la cause de Dieu. Il en était ainsi, parce que les gens insensés lui jetaient quotidiennement des reproches. On peut ici encore traduire le mot נבל, nabal, le peuple sans valeur, au lieu de le fou gens. La méchanceté imputée aux personnes dont il est question est aggravée par le fait que, non content de reprocher à Dieu une fois, ils ont continué leur dérision et leurs moqueries sans interruption. Pour cette raison, les fidèles concluent en invoquant Dieu qu'il n'oublierait pas une conduite aussi audacieuse chez des hommes qui non seulement avaient l'audace de reprocher sa majesté, mais qui ont violemment et outrageusement déversé leurs blasphèmes contre lui. Ils semblaient, il est vrai, faire cela indirectement; mais, comme ils méprisaient Dieu, il est affirmé qu'ils se sont élevés contre lui avec une présomption imprudente et infatuée, à la manière des géants d'autrefois, et que leur la fierté était portée au plus grand excès.

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