16 Il est brûlé par le feu. Les calamités du peuple sont désormais plus clairement exprimées. (399) Il avait été dit que la vigne du Seigneur était abandonnée aux bêtes sauvages, afin qu’elles puissent la dévaster. Mais c'était une plus grande calamité qu'elle soit consumée par le feu, déracinée et complètement détruite. Les Israélites avaient perfidement apostasié de la vraie religion; mais, comme on l'a vu précédemment, ils faisaient toujours partie de l'Église. Nous sommes donc avertis par cet exemple mélancolique, de la sévérité du châtiment dû à notre ingratitude, surtout quand il se joint à l'obstination, qui empêche les menaces et les réprimandes de Dieu, aussi vives et sévères qu'elles soient, d'être d'un quelconque bénéfice. à nous. Apprenons aussi du même exemple, lorsque la colère divine flambe tout autour, et même lorsque nous sommes au milieu de ses flammes ardentes, à jeter toutes nos peines dans le sein de Dieu, qui, d'une manière merveilleuse, élève son Eglise du gouffre de la destruction. Il serait assurément prêt non seulement à exercer sans interruption sa faveur envers nous, mais aussi à nous enrichir de plus en plus de ses bienfaits, si notre méchanceté ne le gênait pas. Comme il lui est impossible de ne pas être en colère contre les nombreux délits que nous avons commis, c'est une preuve d'une miséricorde sans pareil pour lui d'éteindre le feu que nous avons nous-mêmes allumé, et qui s'est répandu très loin, et d'en sauver quelques partie ou reste de l'Église, ou, pour parler plus correctement, ressusciter même de ses cendres un peuple pour invoquer son nom. Il est de nouveau répété que l’Église a péri non pas par la force et les bras de ses ennemis, mais sous la réprimande du visage de Dieu. Nous ne pouvons jamais nous attendre à un allégement de notre châtiment, à moins que nous ne soyons pleinement convaincus que nous sommes justement châtiés par la main de Dieu. C'était un bon signe du repentir de ces Israélites que, comme on l'observe dans Ésaïe 9:12, "ils regardèrent vers la main de celui qui les frappa."

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