5 Pour toi, Seigneur! art bon et propice. (483) Nous avons ici une confirmation de toute la doctrine précédente, dérivée de la nature de Dieu. Il ne servirait à rien aux affligés d'avoir recours à lui et d'élever leurs désirs et leurs prières au ciel, s'ils n'étaient pas persuadés qu'il est un fidèle rémunérateur de tous ceux qui l'invoquent. Le point sur lequel David insiste maintenant est que Dieu est généreux et enclin à la compassion, et que sa miséricorde est si grande qu'il lui est impossible de rejeter quiconque implore son aide. Il appelle Dieu propice, ou lui attribue l'attribut de pardonner le péché, qui est une modification de sa bonté. Il ne suffisait pas que Dieu soit bon en général, n’a-t-il pas aussi étendu aux pécheurs sa miséricorde indulgente, qui est le sens du mot סלה, salach. Plus loin, bien que David magnifie l'abondance de la miséricorde de Dieu, il représente tout de suite après cette abondance comme restreinte aux fidèles qui l'invoquent, pour nous apprendre que ceux qui, ne faisant aucun compte de Dieu, frottement sur le mors, périssent à juste titre dans leurs calamités. En même temps, il utilise le terme all, que chaque homme, sans exception, du plus grand au plus petit, peut être encouragé en toute confiance à se rendre au bonté et miséricorde de Dieu.

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