18. Pour celui qui dans ces choses, etc. Un argument tiré de l'effet: car il est impossible, mais que quand quelqu'un est agréable à Dieu et approuvé par les hommes, le royaume de Dieu prévaut pleinement et s'épanouit en lui: celui qui, avec une conscience tranquille et paisible sert le Christ dans la justice, se rend approuvé par les hommes comme ainsi que par Dieu. Partout où donc il y a justice et paix et joie spirituelle, là le royaume de Dieu est complet dans toutes ses parties: il ne consiste donc pas en choses matérielles. Mais il dit que l'homme est agréable à Dieu, parce qu'il obéit à sa volonté; il témoigne qu'il est approuvé par les hommes, parce qu'ils ne peuvent faire autrement que de témoigner de cette excellence qu'ils voient de leurs yeux: non que les impies favorisent toujours les enfants de Dieu; bien plus, quand il n'y a pas de cause, ils déversent souvent contre eux beaucoup de reproches, et par des calomnies forgées diffament les innocents, et en un mot, transforment en vices les choses bien faites, en leur mettant une construction maligne. Mais Paul parle ici de jugement honnête, mélangé sans morosité, sans haine, sans superstition.

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