11. Qui sont de la famille des Narcisses Il aurait été indigne d'être passé Pierre dans un si long catalogue, s'il était alors à Rome: il devait pourtant y être, si l'on en croit les romanistes. Mais puisque dans les choses douteuses rien de mieux que de suivre des conjectures probables, nul, qui juge impartialement, ne sera persuadé que ce qu'il affirme est vrai; car il ne pouvait certainement pas avoir été omis par Paul.

Il faut remarquer en outre que nous n'entendons rien ici de titres splendides et magnifiques, par lesquels nous pourrions conclure que les hommes de haut rang étaient chrétiens; car tous ceux que Paul mentionne étaient les obscurs et les ignobles à Rome. Narcisse, qu'il nomme ici, était, je pense, l'homme libre de Claudius, un homme connu pour de nombreux crimes et vices. Le plus merveilleux était la bonté de Dieu, qui pénétra dans cette maison impure, abondante en toutes sortes de méchanceté; non pas que Narcisse lui-même ait été converti au Christ, mais c'était une grande chose qu'une maison, qui était comme l'enfer, soit visitée par la grâce du Christ. Et comme eux, qui vivaient sous un mauvais flan, le voleur le plus vorace et le plus corrompu des hommes, adoraient Christ dans la pureté, il n'y a aucune raison pour que les serviteurs attendent leurs maîtres, mais chacun doit suivre Christ pour lui-même. Oui, l'exception ajoutée par Paul montre que la famille était divisée, de sorte que les fidèles n'étaient que quelques-uns.

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