Il n'y a pas de vision ici, mais la réponse que Zacharie a reçu l'ordre de donner aux messagers des captifs: car il dit que certains avaient été envoyés de Chaldée pour offrir des sacrifices à Dieu, et en même temps pour demander si le jeûne, qui ils avaient désigné quand la ville a été prise et détruite, devait être observée. Mais il y a une certaine ambiguïté dans les paroles du Prophète, car il est douteux que les deux qu'il nomme, même Sherezer et Regem-melech, ainsi que les autres, aient envoyé les messagers dont il est fait mention, ou qu'ils soient eux-mêmes venus et apporté le message des captifs. Mais ce n'est pas une question de grand moment. Quant à la question elle-même, je suis disposé à adopter leur point de vue, qui pense que ces deux-là sont venus avec leurs associés à Jérusalem, et au nom d'eux tous se sont renseignés sur le jeûne, comme nous le verrons plus tard. (68) Les Juifs pensent que c'étaient des princes persans; mais cette opinion est frivole. Ils sont ainsi habitués à attirer tout ce qui leur arrive à la gloire de leur propre nation sans aucune discrétion ni jugement, comme si cela avait été un objectif très désiré par les Juifs, que deux Perses montent au temple. Mais il n'y a pas besoin ici d'une longue discussion; car si nous regardons le dessein du Prophète, nous pouvons facilement conclure que c'étaient des Juifs qui avaient été envoyés par les exilés, à la fois pour offrir des cadeaux et pour s'enquérir du jeûne, comme nous le dit le Prophète. La somme de l'ensemble est donc que Sherezer et Regem-melech, et leurs compagnons, sont venus au temple, et qu'ils ont également demandé conseil aux prêtres et aux prophètes, si le jeûne du cinquième mois devait encore être observé.

Il faut d'abord remarquer que, bien que tous n'aient pas eu autant de courage que de rentrer dans leur pays dès que le congé leur a été donné, ils n'étaient pas encore de grands méprisants de Dieu, et totalement dépourvus de toute religion. Ce n'était en effet pas une faute légère de rester torpide parmi les Babyloniens quand un retour gratuit leur était permis; car c'était une gentillesse inestimable de la part de Dieu d'étendre sa main aux misérables exilés, qui avaient désespérément désespéré d'un retour. Depuis lors, Dieu était prêt à les ramener à la maison, une telle faveur n'aurait pu être négligée sans une grande ingratitude. Mais c'était pourtant la volonté du Seigneur que des étincelles de grâce continuent dans le cœur de certains, bien que leur zèle n'ait pas été aussi fervent qu'il aurait dû l'être. Le même paresseux que nous voyons de nos jours être chez beaucoup, qui continuent dans la crasse du papisme; et pourtant ils gémissent là, et le Seigneur les préserve, de sorte qu'ils ne se débarrassent pas de tout souci de religion, ni ne tombent complètement. Tous ne doivent donc pas être condamnés comme infidèles, paresseux et en manque de vigueur; mais ils doivent être stimulés. Car ceux qui se livrent à leur torpeur agissent très sottement; mais en même temps il faut les plaindre, quand il n'y a pas en eux cette empressement désirable à se vouer à Dieu, ce qu'ils devraient avoir. Nous voyons un tel exemple chez les captifs, qui auraient dû se préparer immédiatement pour le voyage, lorsqu'une permission leur fut donnée par les édits de Cyrus et de Darius. Ils restèrent cependant en exil, mais ne renoncèrent pas entièrement à l'adoration de Dieu; car ils ont envoyé des offrandes sacrées, par lesquelles ils professaient leur foi; et ils ont aussi demandé ce qu'ils devaient faire, et ont montré de la déférence envers les prêtres et les prophètes alors à Jérusalem. Il apparaît donc qu'ils n'étaient pas satisfaits d'eux-mêmes, bien qu'ils n'aient pas immédiatement modifié ce qui n'allait pas. Il y en a beaucoup maintenant qui, pour se disculper, ou plutôt pour effacer (comme ils le pensent) toute disgrâce, méprisent la parole de Dieu et nous traitent avec dérision; non, ils inventent des crimes dont ils nous accusent, dans le but de vilipender la parole du Seigneur dans l'estimation des simples. Mais le Prophète montre que les captifs dont il parle, quoique moins courageux qu'ils auraient dû l'être, étaient encore de vrais serviteurs de Dieu; car ils envoyaient des sacrifices au temple et voulaient aussi entendre et apprendre ce qu'ils devaient faire.

2. Lorsque Bethel a envoyé Sherezer, Regem-melech et ses hommes implorer le visage de Jéhovah, et pour parler aux prêtres qui étaient

3. sur la maison de Jéhovah des armées, et aux prophètes, disant: «Dois-je pleurer au cinquième mois, me séparant comme je l'ai fait

4. tant d'années? » puis la parole de Jéhovah des armées vint à

5. moi, en disant: "Parlez à tout le peuple du pays et aux prêtres, en disant:" -

«Quand vous avez jeûné et pleuré le cinquième et le septième, même

6. ces soixante-dix ans, le jeûne m'avez-vous jeûné, même avec moi? et quand vous avez mangé et bu, n'étiez-vous pas les mangeurs

7. et vous-mêmes les buveurs? N'était-ce pas là les paroles que Jéhovah avait proclamées par les anciens prophètes, quand Jéhovah était habité et en paix, et ses villes autour d'elle, et quand le sud et la plaine étaient habité?

«Bethel» signifie ici la ville; et par conséquent «ses», et non «ses hommes», est la version appropriée; et au lieu de «pleurerai-je», le rendu le plus approprié serait: «pleurerons-nous». Que les habitants de la Judée sont destinés, et non des messagers de Babylone, est tout à fait évident à partir du cinquième verset, «Parlez à tout le peuple du pays». - Éd.

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