Conscience, dis-je, pas la tienne - Je sais que vous n'avez peut-être aucun scrupule sur le sujet. Je ne veux pas dire que ce besoin soit pour vous une question de conscience. Je ne le mets pas là-dessus; moulue, comme si une idole était quelque chose, ou comme si elle était en soi fausse, ou comme si la qualité de la viande ainsi offerte avait été changée; mais je le mets sur la base de ne pas blesser les sentiments de ceux qui sont scrupuleux, ou de les conduire au péché.

Pourquoi ma liberté est-elle ... - Il y a beaucoup de difficultés dans cette clause; car dans l'état actuel des choses, il semble être tout à fait en contradiction avec ce que l'apôtre avait dit. Il les a exhortés à respecter la conscience des autres et, dans un certain sens, à abandonner leur liberté face à leurs opinions et sentiments. Macknight et d’autres le comprennent comme une objection: «Vous direz peut-être, mais pourquoi ma liberté est-elle gouvernée par la conscience d’un autre homme?» Doddridge suppose que ceci et 1 Corinthiens 10:3 entrent en jeu comme une sorte de parenthèse, pour éviter qu'ils ne prolongent son ancienne mise en garde au-delà de ce qu'il avait conçu. «Je ne parle que d’actes évidents à l’observation humaine: car quant à ce qui se trouve immédiatement entre Dieu et ma propre âme, pourquoi ma liberté d’être jugée, traduite en justice, condamnée à la barre de la conscience d’un autre homme? Mais il est probable que ce ne soit pas une objection. Le sens peut s'exprimer ainsi: «Je suis libre; J'ai la «liberté» de prendre cette nourriture, si je veux; il n'y a pas de loi contre cela, et ce n'est pas moralement faux: mais si je le fais, quand on me le signale comme ayant été sacrifié aux idoles, ma liberté - le droit que j'exerce - sera «mal interprétée, mal jugée, condamnée »(Car ainsi le mot κρίνεται krinetai semble être utilisé ici) par d'autres. Le croyant faible et scrupuleux me censurera, me jugera, me condamnera comme indépendamment de ce qui est convenable, et comme disposé à tomber dans les coutumes des idolâtres; et supposera que je ne peux pas avoir une bonne conscience. Dans ces conditions, pourquoi devrais-je agir de manière à m'exposer à cette censure et à cette condamnation? Il vaut mieux pour moi de m'abstenir et de ne pas utiliser cette liberté dans l'affaire, mais de me refuser pour le bien des autres.

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