Aucun homme qui fait la guerre ne se mêle des affaires de cette vie - Ayant fait allusion au soldat et déclaré une chose dans laquelle le ministre chrétien doit lui ressembler, une autre point de ressemblance est suggéré à l'esprit de l'apôtre. Ni le ministre ni le soldat ne doivent être encombrés des affaires de cette vie, et l'un ne doit pas être plus que l'autre. C'est toujours une condition pour devenir soldat. Il abandonne ses affaires pendant le temps pour lequel il est enrôlé et se consacre au service de son pays. Le fermier laisse sa charrue, et le mécanicien son atelier, le marchand son magasin, l'étudiant ses livres, et l'avocat son dossier; et aucun d'eux ne s'attend à poursuivre ces choses tout en étant engagé au service de leur pays. Il serait tout à fait impraticable de poursuivre les plans d'une campagne, si chacune de ces classes s'engageait à poursuivre ses affaires privées. Voyez ceci entièrement illustré à partir des règles de la guerre parmi les Romains, par Grotius, «in loc». Les soldats romains n'avaient pas le droit de se marier, ni de se livrer à des activités d'élevage ou de commerce; et il leur était interdit d’agir en tant que tuteurs à quiconque, ou conservateurs à la succession de tout homme, ou surveillants pour la cause d’autres hommes. Le principe général était qu'ils étaient exclus de ces relations, agences et engagements, ce qui, pensait-on, détournerait leur esprit de ce qui devait être le seul objet de leur poursuite. Ainsi avec les ministres de l'Évangile. Il est tout aussi inapproprié de leur part de se «mêler» aux affaires d'une ferme ou d'une plantation; avec des plans de spéculation et de gain, et avec n'importe quel but d'agrandissement du monde. Le ministre de l'Évangile n'accomplit le dessein de sa nomination que lorsqu'il peut dire avec sincérité qu'il «n'est pas mêlé aux affaires de cette vie»; comparez les notes à 1 Corinthiens 9:25.

Pour qu'il plaise à celui qui l'a choisi pour être soldat - C'est-à-dire celui qui l'a enrôlé ou au service de qui il est. Son grand objet est de s’approuver à lui. Ce n'est pas de poursuivre ses propres plans, ou d'avoir sa propre volonté, ou d'accumuler des biens ou une renommée pour lui-même. Sa volonté est absorbée dans la volonté de son commandant, et son dessein est accompli s'il rencontre son approbation. Nulle part ailleurs il n'est si vrai que la volonté de l'un se perd dans celle de l'autre, comme dans le cas du soldat. Dans une armée, il est envisagé qu'il n'y aura qu'un seul esprit, un seul cœur, un seul but - celui du commandant; et que toute l'armée y sera aussi obéissante que les membres du corps humain le sont à l'unique volonté qui contrôle tout. L'application de ceci est évidente. Le grand objectif du ministre de l'Évangile est de plaire à Christ. Il ne doit poursuivre aucun projet séparé et n'avoir aucune volonté distincte de sa part; et il est envisagé que tout le «corps» des ministres chrétiens et des membres des églises sera aussi entièrement subordonné à la volonté du Christ qu'une armée l'est aux ordres de son chef.

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