Je ne te condamne pas non plus - Ceci est évidemment à prendre dans le sens de condamnation judiciaire, ou de condamnation en tant que magistrat, car c'était ce qu'ils avaient interpellé elle pour. Ce n'était pas pour obtenir son opinion sur l'adultère, mais pour obtenir la condamnation de la femme. Comme il ne revendiquait aucune autorité civile, il a déclaré qu'il ne l'exerçait pas et ne devait pas la condamner à mourir. En ce sens, le mot est utilisé dans le verset précédent, et c'est le seul sens que le passage exige. D'ailleurs, ce qui suit montre que tel était son sens.

Allez, et ne péchez plus - Vous avez péché. Vous avez été détecté et accusé. Le péché est grand. Mais je ne revendique pas le pouvoir de vous condamner à mourir et, comme vos accusateurs vous ont quittés, je vous ordonne de ne plus pécher. Ce passage nous enseigne donc:

1. Que Jésus n'a revendiqué aucune autorité civile.

2. Qu'il considérait l'action dont ils l'accusaient comme un péché.

3. Qu'il connaissait le cœur et la vie des hommes.

4. Que les hommes sont souvent très zélés pour accuser les autres de ce dont ils sont eux-mêmes coupables. Et,

5. Que Jésus était doté d'une merveilleuse sagesse pour affronter les artifices de ses ennemis, et éluder leurs plans profonds pour l'impliquer dans la ruine.

Il faut ajouter que ce passage, ainsi que le dernier verset du chapitre précédent, a été considéré par de nombreux critiques comme faux. Il manque dans de nombreux manuscrits et versions antiques et a été rejeté par Erasmus, Calvin, Beza, Grotius, Wetstein, Tittman, Knapp et bien d'autres. Il n'est pas facile de se prononcer sur la question de savoir s'il s'agit d'une partie authentique du Nouveau Testament ou non. Certains ont supposé qu'il n'avait pas été écrit par les évangélistes, mais qu'il était souvent rapporté par eux, et qu'après un certain temps, il a été enregistré et introduit par Papias dans le texte sacré.

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