(e) Dons spirituels

Dans l'Église primitive, divers pouvoirs, facultés et grâces étaient conférés à chaque chrétien par le Saint-Esprit. Certains d'entre eux étaient distinctement miraculeux, comme la prophétie, les langues, le pouvoir d'opérer des miracles ; d'autres étaient des dons moins extraordinaires, comme l'enseignement ou la sagesse ; ou des grâces spéciales de caractère chrétien, comme l'amour. L'Apôtre ne fait pas de distinction entre ces classes ; tous viennent de la même Source et doivent être exercés pour le bien de tous. Les Corinthiens étaient enclins à surévaluer les dons les plus voyants, en particulier celui des langues. Ceux qui possédaient ce don étaient tentés de l'utiliser pour un simple étalage ; ceux qui ne la possédaient pas enviaient les autres et sous-estimaient leurs propres dons.

Saint Paul d'abord ( 1 Corinthiens 12 ) montre que tous ces dons viennent du même Esprit, et tous contribuent pareillement au bien-être de l'Église. Mais l'amour ( 1 Corinthiens 13 ) les surpasse tous ; sans elle, ils ne servent à rien. Parmi ces dons, la prophétie (c'est-à-dire

prédication inspirée, révélation de la volonté de Dieu) est meilleure que les langues parce qu'elle édifie l'Église et produit un meilleur effet sur les incroyants ( 1 Corinthiens 14 ). Mais l'exercice des deux dons doit être réglé de manière à ce que tout puisse être fait : (a) « pour édifier » ; (6) 'décemment et dans l'ordre.'

(e) Dons spirituels
(i) Leur nature et leurs relations

1-3. Le test de la présence de l'Esprit est la confession de Jésus en tant que Seigneur. Il semblerait que certains membres de l'Église, emportés par leur excitation lorsqu'ils parlaient dans l'assemblée sous la puissance de l'Esprit, comme ils disaient, avaient appelé Jésus maudit, comme s'ils avaient été incroyants. Aucune parole de ce genre, dit l'Apôtre, ne peut provenir de quelqu'un qui parle par l'Esprit.

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