L'apaisement de la tempête ( Marc 4:35 ; Luc 8:22 ). Saint Marc et Saint Luc placent tous deux l'incident après la série de paraboles que saint Matthieu enregistre dans le Matthieu 13. C'est à la fois l'un des miracles les mieux attestés et l'un des plus incompréhensibles pour ceux qui désirent limiter les miracles de notre Seigneur à ceux de la guérison. Il est peut-être possible de considérer l'arrêt de la tempête comme une heureuse coïncidence, mais il est certain que Jésus lui-même n'en a pas tenu compte. Il a réprimandé le vent et la mer, montrant qu'il se considérait comme le Seigneur de la nature physique ainsi que du monde spirituel. En calmant la tempête, le Christ a montré que, derrière les manifestations inexorables et terribles de la nature, tempête, peste, éruptions volcaniques et mort subite, qui semblent traiter les souffrances de l'homme avec indifférence, il y a la main aimante de la providence divine. En dernier ressort, la nature est soumise à la volonté sainte et juste de Dieu.

Le miracle est aussi une parabole, présentant le Christ comme un donneur de paix et de sécurité, à la fois pour les individus et pour son Église. Saint Augustin (400 après JC) dit : « Nous naviguons dans cette vie comme sur une mer, et le vent se lève, et les tempêtes de tentation ne manquent pas. D'où vient cela, sinon parce que Jésus dort en toi, c'est-à-dire que ta foi en Jésus sommeille dans ton cœur ? Réveillez-le et dites, Maître, nous périssons. Il se réveillera, c'est-à-dire que ta foi te reviendra, et le danger sera passé. Tertullien (200 après JC) dit : "Mais ce petit navire présentait une figure de l'Église, en ce qu'elle est inquiète dans la mer, c'est-à-dire dans le monde, par les vagues, c'est-à-dire par les persécutions et les tentations, le Seigneur dormant patiemment, comme il ont été jusqu'à ce qu'enfin réveillés par les prières des saints, il contrôle le monde et rétablit la tranquillité des siens.

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