Il a trouvé, &c. Voici un concours de miracles : que l'âne ne s'enfuit pas du lion, selon sa nature, mais s'immobilisa hardiment, comme attendant de porter le prophète à sa sépulture ; que le lion n'a pas dévoré sa proie, ni déchiré l'âne, ni se mêler des voyageurs qui passaient, ni blessé le vieux prophète, quand il est venu sur place, ni son âne ; ni encore s'en aller, quand il avait fait son travail, mais s'est arrêté, comme si, 1er, pour préserver la carcasse du prophète, qu'il avait tué, d'autres bêtes sauvages ou oiseaux: 2d, comme une preuve que la mort du prophète n'était pas accidentel, ni l'effet du tempérament vorace d'un lion, mais du jugement singulier et juste de Dieu, qui avait dirigé le lion, par un pouvoir surnaturel, jusqu'où aller et où s'arrêter ; et, par conséquent, que la prédiction du prophète était divine, et serait infailliblement accompli en son temps; et 3d, En gage de la faveur de Dieu envers le prophète décédé, dont il a pris un soin particulier à la carcasse même; signifiant ainsi que, bien que pour des raisons sages et justes, il jugea bon de lui ôter la vie, pourtant ses restes lui étaient précieux.

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