Voici donc, je te rassemblerai auprès de tes pères. Il est justement observé ici par Henri, que les saints en ces jours avaient sans aucun doute une perspective confortable de bonheur de l'autre côté de la mort, sinon l'être réuni à leurs pères n'aurait pas été fait si souvent l'objet d'une promesse comme nous le trouvons. Josias ne put prévaloir pour empêcher le jugement lui-même, mais Dieu lui promit qu'il ne vivrait pas pour le voir ; ce qui, d'autant plus qu'il mourut au milieu de ses jours, avant d'avoir quarante ans, n'eût été qu'une petite récompense pour son éminente piété, s'il n'y avait pas eu un autre monde, dans lequel il serait abondamment récompensé, Hébreux 11:16 . Quand le juste estéloigné du mal à venir, il entre dans la paix, Ésaïe 58:1 .

Ceci est promis à Josias ici, Tu iras dans ta tombe en paix Ce qui ne se réfère pas à la manière de sa mort, car il a été tué au combat, mais à l' heure de celle-ci; c'était peu de temps avant la captivité à Babylone, ce grand trouble, en comparaison duquel d'autres troubles n'étaient rien : afin qu'on pût vraiment dire qu'il mourrait en paix, qui ne vivait pas pour partager cela. Il est mort dans l'amour et la faveur de Dieu, ce qui garantit une paix telle qu'aucune circonstance de mourir, non, de ne pas mourir sur le terrain de la guerre, ne pourrait en altérer la nature ou s'y introduire. On peut bien dire qu'ils meurent en paix, qui, après leur dissolution ici, sont comptés parmi les enfants de Dieu, et ont leur lot parmi les saints.

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