Bon courage , &c. Ces mots, il est probable, n'ont pas été prononcés à Abishai seul, mais à toute l'armée par leurs officiers, afin qu'ils ne soient pas découragés à la vue de forces aussi nombreuses que d'une certaine manière les englobaient, mais qu'ils soient d'autant plus résolus pour la préservation de leur pays. Et le Seigneur fait ce qui lui semble bon. S'ils faisaient leur devoir, il espérait que la Divine Providence les favoriserait.

Mais sinon, il se résignerait à la volonté de Dieu : il lui laisserait pieusement la question. Et quand nous avons fait notre part, selon le devoir de notre place, nous pouvons, avec la plus grande satisfaction, laisser l'événement à Dieu ; ne pensant pas que nos efforts l'obligent à nous faire prospérer, mais qu'il puisse encore faire ce qu'il lui plaît, et cependant espérant son salut à sa manière et en son temps.

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