Et le premier versa sa coupe sur la terre. Ceci, selon M. Fleming, dénote les jugements de Dieu sur la fondation du royaume papal ; La terreétant celui sur lequel nous marchons, et par les fruits dont nous sommes soutenus. Par ceci, donc, il entend le clergé papiste, et les dominions et revenus papaux, par lesquels ils ont été soutenus. Cette fiole, pense-t-il, a commencé avec la Réforme, et s'est poursuivie jusqu'au temps où ces agents du papisme ont été chassés d'autant de pays d'Europe qu'ont embrassé la Réforme. Et nous pouvons facilement concevoir quelle mortification ce fut pour ce parti, lorsque la prétendue sainteté de leurs évêques, prêtres, moines et moniales fut découverte pour être une simple tricherie, et leurs miracles rien que des mensonges ou des ruses ; et quand leurs histoires de purgatoire ont été exposées au mépris public, et leurs pardons et indulgences ne se vendraient plus ; et par conséquent, lorsque le pape et ses officiers mitrés se virent chassés d'une si grande partie de leurs domaines,

D'où l'on dit qu'ils tombent sous un ulcer, un ulcère ou un être douloureux et douloureux par ce moyen, peiné et vexé intérieurement, et rendu méprisable par le monde entier, qui ne les considérait pas mieux que les plaies de l'humanité. De sorte que cette fiole a commencé avec la montée de Zuinglius et de Luther, et des autres réformateurs, dans les années 1516 et 1517, et s'est poursuivie jusqu'à l'année 1566 ; c'est-à-dire environ quarante ou cinquante ans ; car à ce moment-là, toutes les églises réformées étaient établies et avaient publié leurs credo et confessions de foi contre Rome, en opposition aux déterminations du concile papiste de Trente, publié en 1563 après JC, et au credo du pape Pie IV, qui ajoutait douze articles antichrétiens aux douze primitifs chrétiens, 1564 après JC.

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