La mer n'est pas pleine Au point de déborder la terre, ce qu'on pourrait attendre de si vastes apports d'eaux. Par quoi aussi il insinue la vacuité de l'esprit des hommes, malgré l'abondance du confort des créatures. Vers le lieu d'où viennent les fleuves Vers leurs sources ou fontaines; ils y retournentPar les passages secrets de la terre : ou leurs eaux, après s'être jetées dans la mer, et s'être mêlées à ses eaux, s'exhalent par la chaleur du soleil, deviennent vapeurs et nuages, descendent en averses sur les collines et les montagnes, et nourrissent les sources d'où ils coulent à nouveau, dans les ruisseaux et les rivières, dans les lacs, les mers et les océans. Il semble parler du mouvement visible et constant des eaux, à la fois vers la mer et depuis elle, puis vers elle dans un perpétuel mouvement de réciprocité.

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