Ecclésiaste 1:4

C'est l'intention manifeste de l'Esprit divin, comme le montrent les écrits sacrés, que nous apprenions à trouver des emblèmes dans le monde où nous sommes placés pour nous imposer une instruction solennelle.

I. Le caractère de permanence des objets que nous contemplons peut nous avertir de la brièveté de notre vie mortelle. Dans un état d'esprit solitaire ou contemplatif, les objets permanents donnent l'impression de rejeter et de mépriser tout rapport avec notre existence transitoire ; comme si nous n'étions comptés que comme des ombres passant sur eux ; comme s'ils se tenaient là mais pour nous dire quelle courte journée nous est impartie sur la terre. Ils frappent le spectateur réfléchi avec un caractère de dissociation et d'éloignement sombre et sublime de lui.

II. La grande instruction générale qui en découle est : Combien peu d'emprise, combien peu d'occupation absolue, nous avons de ce monde ! Quand toute la scène est évidemment fixée pour rester, nous sommes sous la contrainte d'aller. Nous n'avons rien à voir avec cela, mais comme en passant. Les hommes peuvent s'efforcer de s'accrocher, de s'emparer d'une possession solide, de rétablir leur établissement, de décider et de jurer que le monde leur appartiendra ; mais il les renie, se tient à l'écart : il restera, mais il faut qu'ils s'en aillent.

III. Mais la dernière leçon ne devrait-elle pas être que le seul bien essentiel que l'on puisse retirer du monde est celui qui peut en être emporté ? Hélas, que de simples voyageurs devraient être principalement occupés à obtenir ce qu'ils doivent quitter, alors que leur regard inquisiteur sur la scène devrait rechercher tout bien qui peut aller avec quelque chose d'infixé dans le sol, les rochers ou les murs !

J. Foster, Conférences, 2e série, p. 117.

Référence : Ecclésiaste 1:4 . J. Hamilton, Travaux, vol. vi., p. 484.

Continue après la publicité
Continue après la publicité