À tout, &c. Salomon ayant mentionné la providence suprême de Dieu dans la dernière extrémité du chapitre précédent, procède en cela pour illustrer l'imperfection de la sagesse humaine, qui est confinée à une certaine saison pour toutes les choses qu'elle effectuerait, qui si nous négligeons, ou laissons échapper, tous nos artifices ne signifient rien. Il montre ensuite que la plus grande perfection à laquelle notre sagesse peut arriver dans ce monde, consiste, 1°, à se contenter de cet ordre dans lequel Dieu a mis toutes choses, et à ne pas nous inquiéter de ce qu'il n'est pas en notre pouvoir de changer. . 2° En observant et en saisissant l'occasion la plus convenable de tout faire, comme le moyen le plus sûr de la tranquillité. 3° En prenant le confort de ce que nous avons actuellement, et en en faisant un usage opportun et légitime ; et enfin, à supporter les vicissitudes que nous trouvons dans toutes les choses humaines avec un esprit égal ; parce qu'ils sont commandés par une Providence puissante, sage et gracieuse. Telles étaient les choses qu'il avait suggérées dans la conclusion du chapitre précédent, et cela peut être considéré comme ayant un rapport avec chacune d'elles.

Voir l'évêque Patrick. Il y a une saison Un certain temps fixé par Dieu pour son existence et sa continuité, qu'aucune sagesse ou providence humaine ne peut altérer. Et en vertu de cette nomination de Dieu, toutes les vicissitudes qui arrivent dans le monde, qu'il s'agisse de conforts ou de calamités, arrivent ; qui est ici ajouté pour prouver la proposition principale, que toutes les choses ci-dessous sont vaines, et que le bonheur ne se trouve pas en elles, à cause de leur grande incertitude, de leur mutabilité et de leur caractère transitoire, et parce qu'elles sont tellement hors de portée et puissance des hommes, et entièrement à la disposition de Dieu. Et un temps pour chaque butNon seulement les choses naturelles, mais même les actions volontaires des hommes, sont ordonnées et disposées par Dieu. Mais il faut considérer qu'il ne parle pas ici d'un temps accordé par Dieu, dans lequel toutes les choses suivantes peuvent légitimement être faites, mais seulement d'un temps fixé par Dieu, dans lequel elles sont réellement faites.

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