Mardochée le Juif était à côté du roi Assuérus Long s'il s'était assis avec contentement à la porte du roi, mais maintenant il est enfin arrivé à la présidence du conseil du roi. Les hommes de mérite peuvent, pour un temps, sembler enterrés vivants ; mais souvent, d'une manière ou d'une autre, elles sont enfin découvertes et préférées. Et grand parmi les Juifs Non seulement grand au-dessus d'eux, et plus honorable qu'aucun d'eux, mais grand avec eux et cher à eux, ce qu'ils manifestèrent en lui donnant un intérêt majeur parmi eux, et en soumettant toutes leurs affaires à sa direction ; et accepté de ses frèresSa grandeur ne lui faisait pas oublier ou renier ses frères, et il n'avait pas honte de sa relation avec eux, bien qu'ils fussent des étrangers et des captifs, dispersés et méprisés. Et ils n'envièrent pas sa grandeur, selon la disposition très répandue parmi l'humanité dans de tels cas, mais s'en réjouirent, et bénirent Dieu pour cela, et le félicitèrent et l'aimèrent pour l'exercice juste et convenable de sa grande puissance.

Cherchant la richesse de son peuple, il ne cherchait pas sa propre richesse et l'élévation d'un domaine pour lui-même et sa famille, ce qui est le principal objectif de la plupart des hommes lorsqu'ils accèdent à de grandes places à la cour ; mais il consulta le bien-être de son peuple et se fit un devoir de le faire avancer. Sa puissance, sa richesse et tout son intérêt pour le roi et la reine, il s'améliorait pour le bien public. Et parlant de paix à toute sa semence, il était facile d'accès, courtois et affable, condescendant et bon dans sa voiture, et prêt, de tout son pouvoir, à assister tout ce qui lui était demandé. Faire de bonnes œuvres est la meilleure et la principale chose attendue de ceux qui ont la richesse et le pouvoir, mais donner de bonnes parolesest également louable et rend les bonnes actions les plus acceptables. Il est dit, à toute sa semence , probablement pour signifier qu'il ne s'est rangé du côté d'aucun parti de son peuple contre un autre, ni n'a fait de certains d'entre eux ses favoris, tandis que les autres ont été négligés et écrasés ; mais quelles que fussent les différences entre eux, il était un père commun à tous, et leur parla à tous sans distinction. Se rendant ainsi acceptable par l'humilité et la bienfaisance, il fut universellement accepté et gagna la bonne volonté de tous ses frères.

Ainsi avons-nous parcouru tous les livres historiques de l'Ancien Testament. Si nos lecteurs ont reçu quelque édification de nos efforts pour illustrer les divins Oracles, et ont été ainsi aidés à les lire avec plus de plaisir et de profit qu'autrefois, nous les supplions de louer le Père des lumières, de qui tout bien et le don parfait vient, et surtout toute véritable compréhension et connaissance de sa parole ; et pour le prier de nous accorder la continuation et l'augmentation de son aide gracieuse dans la poursuite de notre travail, d'autant plus que nous devons entrer ensuite dans la plus parties sublimes et spirituelles des écrits sacrés.

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