Qui est le Seigneur, pour que j'obéisse à sa voix ? Je suis le souverain seigneur d'Egypte, et je n'ai aucun supérieur ici. Le nom hébreu Jéhovah aurait dû être conservé dans ce verset et dans le précédent, et ne pas avoir été traduit par Seigneur. Ainsi parle l'Éternel qui est l'Éternel, je ne connais pas l'Éternel. Les Égyptiens, il faut l'observer, et les autres nations étaient à cette époque plongées dans l'idolâtrie, et ne connaissant rien du vrai Dieu, le possesseur du ciel et de la terre, chaque nation avait un dieu ou des dieux qui lui étaient propres. Pharaon ne parlait donc pas en athée, ni ne voulait dire qu'il ne connaissait aucun dieu auquel il devrait obéir ; mais il ne savait rien du Dieu des Hébreux, qu'ils appelaient Jéhovah, l'imaginant comme l'un des dieux d'Egypte, ou de quelque autre pays, une simple divinité locale, qu'il ne lui importait donc ni de connaître ni d'obéir. Or, la suite de miracles qui suivit était destinée à enseigner à Pharaon et à son peuple que Jéhovah n'était pas seulement le Dieu des Hébreux, mais du monde entier, ayant un pouvoir souverain et incontrôlé sur la nature universelle.

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