Cette apparition de Dieu à Abraham semble avoir eu en elle plus de liberté et de familiarité, et moins de grandeur et de majesté que celles que nous avons lues jusqu'ici, et par conséquent ressemble davantage à cette grande visite que, dans la plénitude des temps, le Fils de Dieu devait faire au monde. Il s'assit à la porte de la tente dans la chaleur du jour. Pas tant pour se reposer que pour chercher une occasion de faire le bien, en divertissant les étrangers. Et quand il n'y avait pas d'auberges où les voyageurs pût se rafraîchir ou se loger, il était aussi commun qu'il le fallait pour des personnes hospitalières d'inviter de telles personnes à midi ou le soir dans leurs maisons ou leurs tentes.

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