Et quiconque vit C'est Isaïe, 1 er, Une vie naturelle; quiconque vit dans ce monde, qu'il soit Juif ou Gentil, et n'importe où, dans quelque pays ou âge qu'il habite ; et croit C'est-à-dire qu'il croit pendant qu'il vit dans ce monde, pendant qu'il est ici, dans cet état de probation ; car, après la mort, il sera trop tard pour croire. Ou, 2°, Quiconque croit et vit une vie spirituelle, et continue à croire, afin qu'il puisse continuer à vivre ainsi. Car celui qui vit et croit, est celui qui vit par la foi, une foi qui influence sa conversation : celui qui, par la foi, naît de nouveau à une vie céleste, sainte et divine ; à qui, vivre, c'est le Christ , et dont la vie est continuellement dérivée du Christ. Un tel ne mourra jamaisUne promesse ceci qui assure une immortalité bienheureuse, 1° À l'âme : celui qui, étant uni au Christ par la foi, vit une vie spirituelle en vertu de cette union, ne mourra jamais ; sa vie spirituelle ne s'éteindra jamais, mais se perfectionnera dans la vie éternelle.

Car, comme l'âme, étant par nature spirituelle, est donc immortelle ; ainsi, si par la foi il vit ici une vie spirituelle, conforme à sa nature, sa félicité sera aussi immortelle. Et il n'y aura pas d'interruption de sa vie, comme il y a de la vie du corps. Le corps meurt en effet, ou plutôt dort, mais pas pour toujours , comme l'expression originelle utilisée ici, μη αποθανη, εις τον αιωνα, qui lui est appliquée, est rendue par certains. Car, 2d, Cette promesse lui assure aussi la vie future et le bonheur. Toutes les difficultés qui accompagnent l'état des morts sont ici négligées par notre Seigneur et ignorées, tandis qu'il parle de lui-même comme de la résurrection et de la vie. Bien que le corps soit mort à cause du péché;bien que la sentence de mort prononcée soit juste ; bien que les effets de la mort soient lamentables ; bien que les liens de la mort soient forts ; bien que le corps soit non seulement mort, mais putréfié ; bien que la poussière éparse soit si mélangée à la poussière commune, qu'aucun art de l'homme ne puisse les distinguer, encore moins les séparer ; pourtant nous sommes sûrs qu'il revivra.

Le Christ demande à Marthe : Crois-tu cela ? Peux-tu me croire sur parole et compter fermement sur son accomplissement ? Lecteur, lorsque nous entendons la parole du Christ concernant les grandes choses de l'autre monde, nous devrions sérieusement nous demander : Croyons -nous cela ? Cette vérité en particulier ; celle-ci , qui s'accompagne de tant de difficultés ; ça , qui est adapté à mon cas ? Est-ce que ma croyance m'en rend compte et en donne à mon âme l'assurance ? pour que je puisse dire, non seulement ce que je crois, mais ainsiJe crois. L'esprit de Marthe était occupé par l'idée que son frère serait élevé à la vie dans ce monde ; avant que le Christ ne lui en donne l'espoir, il dirigea ses pensées vers une autre vie et un autre monde. Comme s'il avait dit : Cela a relativement peu d'importance, mais crois-tu ce que je te dis au sujet d'un état futur ? Les croix et les conforts de ce temps présent ne feraient pas sur nous la moitié de l'impression qu'ils font, si nous croyions seulement aux choses de l'éternité comme nous le devons.

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