Je ne reçois pas l'honneur des hommes, je n'en ai pas besoin ; Je ne le cherche pas de vous pour mon propre bien. Comme s'il avait dit : Bien que je parle de votre venue à moi comme nécessaire pour votre salut, ce n'est pas par ambition d'attirer des multitudes après moi, qui peuvent approuver et applaudir mon enseignement ; car toute ma conduite prouve que je ne cherche pas la louange des hommes. Mais je le dis par tendre considération pour votre salut et votre réforme ; car je vous connais, je connais parfaitement l'état de vos esprits et la conduite de votre vie ; que vous n'avez pas l'amour de Dieu en vous Que, malgré la profession distinguée de piété que vous faites, vous êtes dépourvu de ce grand et unique principe de la vraie religion, l'amour de Dieu : Car je suis venu au nom de mon PèreAvec des lettres de créance évidentes de sa part; et pourtant vous ne me recevez pas ce que, si vous l'aviez vraiment aimé, vous l'auriez fait sans aucun doute : si un autre venait en son propre nom Sans de telles lettres de créance, et sans aucune commission de Dieu ; vous le recevrez s'il assume la majesté d'un roi et vous promet la richesse, la puissance et la gloire temporelles.

De cet engouement les Juifs donnèrent de nombreuses preuves pendant leurs guerres avec les Romains, et un peu avant la destruction de Jérusalem. Car alors de nombreux imposteurs se levèrent, prétendant être le Messie, et leur promettant la délivrance, par laquelle, bien qu'ils n'aient fait aucun miracle, ils ont néanmoins attiré de grandes multitudes après eux, comme leur propre historien, Josèphe, nous l'apprend ; et a rencontré un bien meilleur accueil, même de la part des pharisiens et des dirigeants, que le Christ, malgré tous ses miracles. Et sans aucun doute, Christ avait l'intention de les inclure, ainsi que tous ceux qui sont apparus alors que le sanhédrim existait.

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