Ainsi parle l'Éternel : Celui qui s'en va vers les Chaldéens vivraCela avait été la teneur constante des prophéties de ce prophète. Le crime dont on l'accusait maintenant, semble résider en ceci, qu'en un tel temps de danger il devrait répéter cette prophétie, et aussi conseiller au peuple de quitter la ville, et d'aller vers les Chaldéens, leur disant que s'ils l'ont fait, bien que la ville soit perdue, mais ils devraient sauver leurs vies, ce qui pourrait inciter certains à abandonner leurs postes. Ils interprètent cela comme ne cherchant pas le bien-être du peuple, mais leur mal ; bien que, en effet, leur bien-être était le seul qu'il recherchait, sachant qu'il n'y avait pas d'autre moyen pour eux de sauver leur vie, qu'en se soumettant aux Chaldéens. Les grands hommes, cependant, n'y croiraient pas ; car ils ne voulaient pas porter leur jugement sur les révélations qu'il avait plu à Dieu de faire de sa volonté, mais ils étaient déterminés à juger de leur salut d'après ce qu'ils voulaient. Par conséquent, pour quiconque ne pas être de leur avis, c'était être un ennemi de l'État.

C'est pourquoi les princes dirent au roi Voir Jérémie 36:12 ; Jérémie 36:21 ; Nous t'en supplions, que cet homme soit mis à mort. Son crime ne mérite pas moins un châtiment ; car il affaiblit les mains des hommes de guerre En les faisant désespérer du succès. Alors le roi dit : Voici, il est dans ta main, à ta disposition ; Je l'abandonne à ton pouvoir. Bien que Sédécias fût convaincu que Jérémie était un prophète envoyé de Dieu, il n'avait pourtant pas le courage d'avouer cette conviction, mais céda faiblement à la violence de ses persécuteurs. Car le roi n'est-il pas celui qui peut faire quoi que ce soit contre toiIl parle comme quelqu'un qui n'a pas osé, en des temps si difficiles, contredire les grands hommes qui l'entourent. Blaney rend la clause : « Car le roi ne peut rien contre vous ; » observant: «Le roi parle évidemment cela avec dégoût des princes pour avoir essayé de frustrer sa clémence. Il avait une fois délivré Jérémie de leurs mains et l'avait pris sous sa protection royale. Mais sa prérogative, leur dit-il, ne servirait probablement qu'à peu de chose face à leurs importunités obstinées et répétées. Le pouvoir était en réalité le leur et non le sien.

Continue après la publicité
Continue après la publicité