Une sécheresse est sur toutes ses eaux Nos traducteurs, à l'exemple de la Vulgate et d'autres, ont rendu ici , une sécheresse , alors qu'ils l'ont traduit une épée dans les vers précédents, comme supposant, semble-t-il, qu'une épée a rien à voir avec les eaux. Mais ils auraient très bien pu en faire une épéeici aussi : car ce terme est employé métaphoriquement, pour désigner soit l'instrument de la vengeance divine en général, soit les opérations et effets de la guerre en particulier ; dans l'un ou l'autre sens, il peut s'appliquer aux eaux aussi bien qu'aux trésors. Et l'allusion ici est évidemment au stratagème de Cyrus, qui draina les eaux de l'Euphrate, qui traversaient la ville de Babylone, au moyen duquel ses troupes, de nuit, marchaient le long du lit du fleuve jusqu'au cœur de la ville, et l'a surpris.

Car c'est le pays des images taillées , etc. Cette vengeance s'abat sur eux, car ils ont été les grands encourageurs et partisans de l'idolâtrie. On peut remarquer que les bourreaux des jugements divins étaient les Perses, qui, contrairement aux Sabiens, (dont les Chaldéens embrassaient les notions,) suivaient l'ancienne discipline des mages, ou sages parmi eux, et n'avaient ni autels. ni images ; comme l'attestent Strabon et Hérodote : voir Prideaux's Connections , p. 177, et Lowth. Et ils sont fous de leurs idoles

Voir note sur Ésaïe 57:5 . On peut bien les qualifier de fous qui font de n'importe quelle créature un dieu, et surtout de ceux qui adorent des images que leurs propres mains ont faites. Donc les bêtes sauvages du désert , &c. Blaney rend cette clause, C'est pourquoi les chats sauvages, avec les chacals habiteront, les filles de l'autruche aussi habiteront en elle ; et se réfère à Bochart pour justifier le bien-fondé de sa traduction. Comparez ce passage avec celui parallèle, Ésaïe 13:19 , où voir les notes.

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