Car il y a de l'espoir pour un arbre, s'il est coupé. Si le corps d'un arbre est coupé, et qu'il ne reste que la tige ou la souche dans le sol, il y a pourtant de l'espoir ; qu'il germera à nouveau en hébreu, , jachalip, se renouvellera encore , renaîtra et fleurira à mesure que le printemps viendra. Bien que la cire de racine vieille Commence à se flétrir et à se décomposer; et le stock de celui-ci meurt , à savoir, en apparence; pourtant, par le parfum de l'eau Au moyen de l'eau ; le parfum ou l'odeur étant ici au sens figuré attribué à un arbre. L'humidité de la terre et la pluie du ciel ont assez d'influence sur elle pour la ranimer et la faire germer ; et faire pousser des branches comme une planteComme s'il s'agissait d'un arbre nouvellement planté. Mais l'homme meurt et dépérit L' homme, bien qu'étant une créature bien plus noble, est dans une condition bien pire, quant à ce monde, car une fois qu'il perd sa vie présente, il ne la retrouve jamais.

Deux mots sont ici employés pour l'homme, , geber, un homme puissant : bien que puissant, il meurt : אדם, adam, un homme de terre : étant fait de terre, il y retourne. Il meurt et dépérit : avant la mort, il meurt chaque jour, dépérit continuellement ; dans la mort il rend l'esprit : l'esprit quitte le corps et retourne à Dieu , le Père des esprits, qui l'a donné. Après la mort, où est-il ?Pas où il était ; sa place ne le connaît plus : son corps, tout ce qui est visible de lui, est en train de pourrir dans la tombe. Mais où est le principe pensant, intelligent, l'être conscient de lui-même, l'homme proprement dit ? Est-ce nulle part ? Oui, c'est quelque part ; et c'est une considération très affreuse de penser où sont ceux qui ont rendu l'âme, et où nous serons quand nous l'abandonnerons. Il est entré dans le monde des esprits ; parti dans l'éternité, parti pour ne plus revenir dans ce monde.

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