Alors Job réponditJob, étant extrêmement attristé par la liberté qu'Eliphaz avait prise avec lui dans son dernier discours, l'accusant directement des péchés les plus énormes, (voir les versets 15 et suivants), se tourne et fait appel à Dieu, selon sa coutume, et sincèrement supplie qu'il entende la question pleinement, et décide entre lui et ses amis. Le passage de ceci à la fin du verset 10 est particulièrement beau et mérite bien la profonde attention du lecteur. Dans ce document, Job répond pleinement à l'accusation d'Éliphaz concernant sa négation ou son incrédulité envers la Divine Providence ; et observe, que c'était si loin d'être le cas, qu'il n'y avait rien qu'il se lamente autant que d'être exclu de la présence de Dieu, et non autorisé à s'approcher et à faire sa défense devant lui ; ayant le témoignage de sa propre conscience sur son intégrité,

Il montre ensuite que sa cause était loin d'être singulière, car beaucoup d'autres dispensations de la providence de Dieu étaient également difficiles à expliquer, au moins par l'entendement humain ; et que c'était cela qui le remplissait de plus grandes appréhensions. Il exprime son désir que Dieu, au cours de sa providence, fasse une distinction plus visible entre les justes et les méchants dans ce monde, afin que les hommes bons ne tombent pas dans de telles erreurs en censurant l'innocence souffrante. Il conclut en montrant ce que, selon leurs principes, devrait être le cours général de la providence à l'égard des hommes méchants, ce qui, cependant, il était notoire que ce n'était pas le cas : et comme ce n'était pas le cas, il était clair qu'il avait prouvé son point, et la fausseté de leur maxime était apparente : et leur censure simplement pour ses souffrances était un comportement nullement justifiable. Bruyère.

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