Et il prononça cette parabole. Ayant dans la parabole précédente mis en garde ses disciples contre la faiblesse et la lassitude dans la prière, il les garde ici contre l'extrême contraire de la confiance en soi : à certain Pour la conviction de certaines personnes à sa suite ; qui avaient confiance en eux-mêmes qu'ils étaient justesQui avaient une haute opinion de leur propre piété, et à cause de cela méprisaient les autres comme étant très inférieurs à eux, tant en sainteté qu'en faveur de Dieu. Remarquez, lecteur, que ces personnes n'étaient pas à proprement parler des hypocrites : le pharisien dont il est ici question n'était évidemment pas un hypocrite, pas plus qu'il n'était un adultère extérieur ; mais, se méprenant sur son état et son caractère réels, il se croyait sincèrement juste, et en conséquence le dit à Dieu dans la prière que seul Dieu entendit.

Deux hommes sont montés dans le temple pour prier. Il semble que ce n'était pas l'heure de la prière publique, mais ils y sont allés pour offrir leurs dévotions personnelles, comme il était d'usage chez les personnes pieuses à cette époque, quand le temple n'était pas seulement le lieu, mais le médium de l'adoration ; Dieu ayant promis, en réponse à la demande de Salomon, que quelle que soit la prière qui devrait être offerte d'une manière juste dans ou vers cette maison, elle devrait donc être plutôt acceptée. Christ est notre temple, et c'est à lui que nous devons avoir un œil dans toutes nos approches de Dieu. Un pharisien Comme s'il avait dit : Un de cette secte si honoré parmi eux ; et l'autre un publicain qu'on avait l'habitude de compter parmi les plus méprisables de l'humanité.

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