Et quand le roi entra pour voir les invités Les membres de l'église visible; il y vit un homme qui n'avait pas d'habit de nocesPour expliquer cela, il faut observer, il était d'usage dans les pays de l'Est de présenter les invités aux mariages et autres solennités, avec des vêtements où ils devaient apparaître, et le nombre d'entre eux a été estimé une preuve de la richesse et de la magnificence de le donneur. Ce roi, donc, ayant invité tant des ruelles, des haies et des routes, qui n'auraient jamais pu se munir de vêtements appropriés pour faire leur apparition à cette fête de mariage, selon la coutume du pays, doit être supposé avoir ordonné à chacun, en s'adressant au chef de la fête, d'être présenté avec un vêtement approprié, afin qu'ils puissent tous être vêtus d'une manière correspondant à la magnificence de la solennité. Mais cet homme a négligé d'appliquer, ou a refusé d'accepter et de mettre le vêtement qu'on lui a offert,

« Que les personnes faisant un divertissement fournissaient parfois les habitudes dans lesquelles les invités devaient apparaître, est évident d'après ce qu'Homère ( Odyss. , lib. 8. ver. 402) dit d'Ulysse, étant ainsi fourni par les Phæaciens. Voir aussi Odyss., lib. 4. ver. 47-51, où Homère nous dit que Télémaque et Pisistrate, arrivant par hasard chez Ménélas à Lacédmon, pendant qu'il célébrait les noces de son fils et de sa fille, les servantes de la maison lavaient les étrangers, les oignaient, les habillaient, et les mit à table auprès de leur maître. « Il ressort aussi du récit que fait Diodore de la grande hospitalité de Gellias le Sicilien, qui reçut volontiers tous les étrangers, et donna aussitôt des vêtements à cinq cents cavaliers, qui, par une violente tempête, furent poussés à se réfugier avec lui; (Diod. Sic., lib. 13., p. 375, édit. Steph.) Or il était d'usage, plus particulièrement aux fêtes de mariage, que les personnes se présentent dans une robe somptueuse, ornée, comme certains auteurs nous le disent, de broderie fleurie, (voir Dr.

Hammond,) bien que plusieurs fois des vêtements blancs semblent avoir été utilisés en de telles occasions : (comparez Apocalypse 19:8 .) Nous devons donc conclure, non seulement de la magnificence des préparatifs, à laquelle nous devons supposer la garde-robe du le prince a correspondu, mais également de la circonstance suivante de ressentiment contre cet invité, qu'une robe a été offerte mais refusée par lui. Et c'est là une circonstance qui, comme l'observe Calvin, convient admirablement à la méthode de Dieu envers nous ; qui en effet a besoin de sainteté pour recevoir les bienfaits de l'évangile ; mais il est gracieusement heureux de l'opérer en nous par son Saint-Esprit ; et peut donc à juste titre en vouloir et punir notre négligence d'une si grande faveur. Doddridge.

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