Et son père entendit son vœu soit lorsqu'elle prononça ces mots, soit en le mettant au courant, comme elle était tenue de le faire. Si l'on se demande pourquoi les fils ne sont pas mentionnés aussi bien que les filles, puisque l'un et l'autre, dans leur jeunesse, sont sous le pouvoir de leurs parents ; la réponse est que les cas sont bien différents ; car les fils pourront bientôt avoir en leur pouvoir, devenus maîtres de famille, d'accomplir les vœux qu'ils avaient faits dans leur minorité ; mais les filles, qui passent de la juridiction du père au pouvoir d'un mari, dépendent perpétuellement, soit de leurs pères, soit de leurs maris, et n'ont donc pas le droit de faire des vœux sans le consentement de l'un ou de l'autre, sauf dans le cas de veuvage ou de divorce, qui est précisé, Nombres 30:9 .

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