Donne-leur, Seigneur : que donneras-tu ? Le prophète parle ici comme quelqu'un de très agité, et ne sachant que dire de ce qu'il venait d'entendre ; mais finit par implorer Dieu de plutôt laisser les femmes être stériles ou faire une fausse couche ; ou, s'ils ont des enfants, n'ont pas de lait dans leurs seins à leur donner, afin qu'ils puissent mourir peu de temps après leur naissance, plutôt que de grandir pour être tués par leurs ennemis sous les yeux de leurs parents, ou emmenés en captivité ; ou, comme il est exprimé dans le verset précédent, que leurs parents soient poussés à la dure nécessité de les mettre au monde pour le meurtrier.

Certains interprètent le verset ainsi : Donnez-leur une fausse couche , etc., « comme punition pour avoir inhumainement exposé leurs enfants à la mort, en les sacrifiant à leurs faux dieux ; ou, pour les avoir exposés à la cruauté des Assyriens, qui les ont détruits à la guerre. Le passage actuel est étonnamment emphatique. Mais cela doit être considéré plutôt comme une prédiction de ce qui allait arriver comme punition de leurs crimes, que comme une imprécation. »

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