Ceux qui courent dans une course, etc. — L'Apôtre se réfère ici aux jeux isthmiques, ainsi appelés du fait qu'ils sont célébrés sur l'isthme corinthien, ou sur le cou de terre qui relie le Péloponnèse au continent. Ils sont censés avoir été institués en l'honneur de Palaemon, ou Mélicerte, et de Neptune. Ils étaient observés tous les trois ans, ou plutôt tous les cinq ans, et tenus pour sacrés et inviolables.

Lorsque Corinthe a été saccagée et totalement détruite par Mummius le général romain, ils n'ont pas été interrompus ; mais le soin d'eux a été confié aux Sicyoniens, jusqu'à la reconstruction de la ville, puis il a été restitué aux habitants. Les sports qui composaient ces jeux étaient la course, la lutte, la boxe et d'autres exercices athlétiques. L'Apôtre fait allusion ici au stade, ou course à pied, dans laquelle il n'y avait qu'un seul prix pour le vainqueur ; bien que dans certains des jeux il y ait eu plusieurs prix.

Rien n'est plus fort et plus emphatique que l'argument que l'Apôtre tire de cette comparaison ; quiconque en verrait toute la force, fera bien de lire l'excellente Dissertation de M. West sur les jeux olympiques, en particulier le ch. 6 et 7 et la conclusion. Nous joignons ici sa traduction et une brève paraphrase du passage dont nous sommes saisis : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade, ou la course à pied, courent tous, et pourtant un seul reçoit le prix ? obtenir.

De plus, quiconque combat dans les jeux est tempéré en toutes choses. Eux, en effet, afin d'obtenir une couronne corruptible ; mais nous, un incorruptible. C'est pourquoi, pour ma part, je cours de manière à ne pas passer inaperçu ; alors combattez, non comme battre l'air (c'est-à-dire pratiquer dans un combat simulé, sans adversaire) ; mais je mortifie mon corps et je le soumets ; de peur, etc."

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