Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, — Bien que l'expression soit négative dans le texte, elle doit impliquer quelque peu positive ; c'est-à-dire que la conscience devrait à l'examen nous acquitter. Saint Jean ne parle pas ici de Juifs, de Païens, d'Infidèles, d'hypocrites ou de personnes vicieuses ; mais de lui-même et d'autres vrais chrétiens, qui connaissaient expérimentalement le pur évangile, et pouvaient facilement examiner ainsi leur cœur et leur vie.

Si ceux-ci, après un examen attentif, trouvent une conformité divine aux règles de l'Évangile dans leur tempérament et leur vie, ils peuvent être convaincus que leur état actuel est bon, et peuvent avec plaisir s'attendre à la seconde venue de Christ. Les philosophes ont beaucoup discuté sur la tranquillité d'esprit ; néanmoins il n'y a rien qui puisse vraiment rendre nos esprits tranquilles, faciles et satisfaits, mais une juste persuasion de l'amour de Dieu envers nous.

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